Je suis sensuel et non pas gourmand |
ROUSSEAU
|
Confess. I |
gourmand, ande |
Un gourmand dans son assiette Fond le bien de ses aïeux |
BÉRANGER
|
H. rangé. |
assiette |
Un gourmand dans son assiette Fond le bien de ses aïeux |
BÉRANGER
|
H. rangé. |
fondre |
Vous connaissez comme je suis gourmand de vos ouvrages |
VOLTAIRE
|
Lett. souverains, 8 |
gourmand, ande |
Le chien se pique d'être Soigneux et fidèle à son maître, Mais il est sot, il est gourmand |
LA FONTAINE
|
Fabl. VIII, 25 |
gourmand, ande |
Mais pour le singe, animal inutile, Malin, gourmand, saltimbanque indocile.... |
VOLTAIRE
|
Pauvre diable. |
saltimbanque |
Mais il [le chien] est sot, il est gourmand : Témoin ces deux mâtins qui dans l'éloignement Virent un âne mort |
LA FONTAINE
|
Fabl. VIII, 25 |
témoin |
L'un [végétal, la truffe], caché dans la terre où son destin l'attache, Attend que d'un gourmand le luxe l'en arrache |
DELILLE
|
Trois règnes, VI |
gourmand, ande |
Aviez-vous entendu parler d'un médecin nommé la Mettrie, gourmand célèbre, ennemi des médecins, regorgeant de santé ? |
VOLTAIRE
|
Lett. d'Argental. 13 nov. 1751 |
regorger |
L'amour, comme tu sais, est un enfant gourmand ; Et, pour rassasier sa faim trop convoiteuse, Je trouve des soupirs une viande creuse |
CORNEILLE Th.
|
l'Amour à la mode, IV, 7 |
convoiteux, euse |
À l'égard du président, qui a huit ans plus que moi, et qui a été bien plus gourmand, je voudrais bien savoir s'il est fâché de son état |
VOLTAIRE
|
Lett. Mme du Deffant, 7 août 1769 |
gourmand, ande |
C'était [Bouillé, président de la chambre des comptes] un homme sec et sobre autant que son frère était gourmand, ivrogne et débauché |
SAINT-SIMON
|
329, 79 |
sec, sèche |
Le friquet, quoique plus remuant, est cependant moins pétulant, moins familier, moins gourmand que le moineau |
BUFFON
|
Ois. t. VI, p. 234, dans POUGENS |
friquet |
L'ivrogne et le gourmand recevront leurs supplices Du souvenir amer de leurs chères délices ; Et ces repas traînés jusques au lendemain Mêleront leur idée aux rages de la faim |
CORNEILLE
|
Imit, I, 24 |
rage |
L'ivrogne et le gourmand recevront leurs supplices Du souvenir amer de leurs chères délices ; Et ces repas traînés jusques au lendemain Mêleront leur idée aux rages de la faim |
CORNEILLE
|
Imit. I, 24 |
traîné, ée |
Le gourmand trouve des bornes dans son appétit, quelque déréglé qu'il soit ; mais cette gourmandise des yeux [de l'avare contemplant ses richesses] n'est jamais contente ; elle n'a, pour ainsi parler, ni fond ni rive |
BOSSUET
|
Concupisc. 9 |
gourmandise |
N'allez pas, s'il vous plaît, me défendre comme Scaramouche défendait Arlequin, en avouant qu'il était un ivrogne, un gourmand, un débauché attaqué de maladies honteuses, et s'excusant envers Arlequin en lui disant que c'était des fleurs de rhétorique |
VOLTAIRE
|
Lett. duc de Richelieu, 27 févr. 1765 |
fleur |